Téhéran, 20 janvier (AzerTAc). A l’initiative de l’ambassade azerbaïdjanaise en Iran et du Centre de Recherches sur le Caucase, un seminaire intitulé “Le Janvier Sanglant à Bakou” s’est tenu à l’Université de Téhéran.
Tout d’abord, un verset du Coran a été lu à la mémoire des martyrs, leur souvenir a été honoré par une minute de silence.
En prononçant quelques paroles d’introduction, l’ambassadeur azerbaïdjanais en Iran, Djavanchir Akhoundov, a fourni un récit détaillé du déroulement de cette tragédie du 20 Janvier. L’ambassadeur a surtout souligné le rôle d’Heydar Aliyev et de sa protestation ouverte contre la direction soviétique.
Ahad Qazveyi, président de la société d’amitié Azerbaïdjan-Iran et les scientifiques de l’Université de Téhéran, prononçant un discours, ont noté les causes et les conséquences politiques de cette tragédie du 20 Janvier. Les intervenants ont souligné que cette tragédie du 20 Janvier est restée dans l’histoire comme un crime militaire qui a dévoilé tous les secrets de l’empire soviétique et elle est la partie intégrante du processus politique et social qui découle du conflit du Haut Karabagh, actualisé par les prétentions territoriales de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan. Le but était d'etouffer le désir de liberté du peuple azerbaïdjanais, mais les processus ultérieurs ont accéléré la chute de l’empire soviétique.