Rome, 13 mai, AZERTAC « Le peuple corse lutte pour la reconnaissance de son identité nationale et le statut officiel de la langue corse. Malheureusement, le gouvernement français refuse d'accepter l'identité nationale ni la langue corse », a déclaré à l’AZERTAC Abbas Abbassov, directeur exécutif du Groupe d’initiative de Bakou, ayant participé à la conférence thématique portant sur le thème « Identité nationale, résistance et souveraineté : Perspectives pour la Corse ».Il a rappelé que le Groupe d’initiative de Bakou avait organisé une conférence thématique à Rome avec le Parti indépendantiste corse Nazione, un mouvement de résistance nationale de Corse, qui a souffert du colonialisme français. La conférence était consacrée aux questions d’identité nationale et de langue corse. Il s’agit de la 26e conférence internationale organisée par le Groupe d’Initiative de Bakou pour contribuer au processus de décolonisation. La conférence a réuni les dirigeants et les membres du Parti indépendantiste corse Nazione et les discussions ont porté sur les obstacles créés par le gouvernement français pour le peuple corse. « Malheureusement, la langue corse figure déjà sur la liste des langues oubliées de l'UNESCO. Le Parti indépendantiste corse Nazione poursuit sa lutte depuis plusieurs années, car la majorité de sa population parle corse. L'objectif est d'obtenir la reconnaissance de l'identité nationale et de la langue dans le cadre de l'autonomie accordée par le gouvernement français. Malheureusement, le gouvernement français ne reconnaît ni l'identité nationale de la Corse ni la langue corse. À cet égard, les responsables français partagent des informations assez contradictoires avec la communauté internationale. Ils avaient précédemment affirmé que la Corse bénéficierait d'une certaine souveraineté et d'une certaine autonomie au sein de la France. Cependant, ces dernières années, nous avons constaté que la France ne souhaite reconnaître ni la langue corse, ni ce peuple et son identité nationale », a souligné Abbas Abbassov. Nihad BoudagovCorrespondant spécial de l’AZERTAC Rome