Bakou, 13 février, AZERTAC
Environ 60.000 personnes ont manifesté jeudi à Bruxelles, selon les chiffres de la police, pour dénoncer les mesures prévues par la nouvelle coalition gouvernementale belge.
L'appel à la mobilisation nationale lancé par un front commun syndical (FGTB, CSC, CGSLB) a été largement entendu dans le pays. Les manifestants, provenant de divers horizons sociaux et politiques, se sont rassemblés dans le centre de la capitale belge, brandissant des pancartes et scandant des slogans contre les réformes proposées.
La mobilisation, qui a débuté en début de matinée, a paralysé plusieurs axes routiers et perturbé les transports en commun.
Les participants ont critiqué des politiques jugées injustes et nuisibles à la population, notamment les mesures touchant les pensions, la qualité des services publics, la flexibilité du travail et les coupes budgétaires dans certains secteurs. Parmi les points les plus controversés figurent la révision des régimes de fin de carrière, la suppression des régimes spéciaux et le durcissement des conditions d'accès à la retraite anticipée.
Des représentants syndicaux et des leaders communautaires ont pris la parole, exhortant le gouvernement à revoir ses plans et à prendre en compte les préoccupations des citoyens. La manifestation, bien que tendue par moments, est restée majoritairement pacifique.
La manifestation a paralysé une partie de la capitale. A l'aéroport de Bruxelles, 430 vols ont été annulés et les opérations d'embarquement et de débarquement ont été suspendues. Les réseaux de transport en commun (STIB, TEC, De Lijn) ont également été fortement perturbés.
Face à l'intransigeance du gouvernement, les syndicats ont annoncé une grève générale pour le 31 mars, marquant ainsi leur détermination à poursuivre la mobilisation. (Xinhua)