Bakou, 11 février, AZERTAC Aujourd’hui, trente-trois ans s’écoulent depuis la tragédie sanglante commise contre les Azerbaïdjanais dans les villages de Malybeyli et Gouchtchoular.Pendant la Première guerre du Karabagh, du 10 au 12 février 1992, des groupes armés arméniens ont attaqué les villages de Malybeyli, Achaghy Gouchtchoular et Youkhary Gouchtchoular de la région de Choucha et ont assassiné de nombreux civils azerbaïdjanais.La population des villages de Malybeyli et Gouchtchoular, situés dans une zone montagneuse et les prairies près de la ville de Choucha, était entièrement composée d’Azerbaïdjanais. Environ 4 000 personnes vivaient ici. Environ 1 500 personnes déplacées, expulsées de l’Arménie, se sont installées dans ces villages en 1988, comme à Khodjaly. Depuis le début de la guerre du Karabagh, ces villages sont devenus les principales cibles des forces armées arméniennes.Depuis octobre 1991, Malybeyli était complètement assiégée et sortir du village n'était donc possible que par voie aérienne. Cependant, après que le dernier hélicoptère volant à destination de Choucha ait été abattu par les Arméniens le 28 janvier, les habitants du village ont perdu tout espoir.Assiégés de toutes parts, les habitants de Malybeyli étaient dans un état difficile. Ils ont été obligés de regarder la mort en face. Le 10 février, les forces armées arméniennes, parmi lesquels figuraient aussi les Russes, ont attaqué Malybeyli. Tout le monde essayait de fuir vers le village de Gouchtchoular. Des maisons du village étaient brûlées. Les villageois se battaient héroïquement.Les villes de Choucha et Khodjaly ont été complètement bloquées suite à la prise des villages de Malybeyli et Gouchtchoular par les forces armées arméniennes. Des civils innocents et sans défense ont été tués. Cependant, il y avait encore un plan pour Garadaghly, Aghdam et Khodjaly…Même si les années se sont écoulées, la douleur et la perte que le peuple azerbaïdjanais avait vécues ne seront jamais oubliées. Bien que les territoires aient été libérées au cours de la Guerre patriotique de 44 jours, rien ne peut compenser la perte des martyrs. Nous ne devons jamais oublier ceux qui ont été tués dans les villages de Malybeyli et de Gouchtchoular, ceux que nous avons perdus en 33 ans, nos martyrs !