Une victime du génocide français au Cameroun remet en cause le travail de la commission d’Emmanuel Macron
Bakou, 10 février, AZERTAC
Le portail « actucameroun.com » a publié un article intitulé « Une victime du génocide français au Cameroun remet en cause le travail de la commission d’Emmanuel Macron ». L’AZERTAC présente le texte de l’article dans son intégralité : « Il s’agit d’Emmanuel Mukam. Cette victime du génocide des bamilékés orchestré par le colon français dit son ras-le-bol. « Je donne raison à mon père, le roi Bamendjou qui a refusé de recevoir cette équipe envoyée rappelait-il, par le bourreau, chargée de payer la facture », explique-t-il.
C’est une indignation qui fait écho. En effet, Emmanuel Mukam, une victime du génocide des bamilékés critique la dernière commission mise sur pied par le président français Emmanuel Macron. Ladite commission a pour but de faire la « lumière » sur la guerre de la France au pays berceau de nos ancêtres. On se souvient qu’un rapport de cette commission avait été présenté à Paul Biya et Emmanuel Macron.
Selon Emmanuel Mukam, le rapport dément l’usage du Napalm par l’armée français au 237 (Cameroun). Un paradoxe car, plusieurs travaux ont démontré que des avions français ont effectivement utilisé du Napalm sur les camerounais. « J’ai accordé 4 heures de mon temps à cette équipe qui est passé m’interviewer à Ngousso Yaounde. Moi, orphelin d’un maquisard, j’ai perdu l’odorat depuis l’âge de 7 ans. C’est en 2009 que j’ai été informé, dans un hôpital parisien, CLAMART, que mon handicap provient de l’inhalation du napalm. C’était le verdict d1 médecin colonel français après examen de l’IRM de mon système olfactif », explique Emmanuel Mukam.
Le Napalm, jusqu’à ce jour est interdit dans la guerre
« Il y a 2 ans, à Bangalore, les médecins indiens sont arrivés à la même conclusion. Quand en préambule à la restitution de ce travail, on dit qu’il n’y a pas eu de napalm au Cameroun pendant cette sale guerre, tu peux comprendre que je doute beaucoup sur tout le reste, moi, handicapé depuis 65 ans ! Je donne raison à mon père, le roi Bamendjou qui a refusé de recevoir cette équipe envoyée rappelait-il, par le bourreau, chargée de payer la facture », poursuit celui-ci.
« Le Napalm, jusqu’à ce jour est interdit dans la guerre. Les américains en ont utilisé au Vietnam et les manifestations ont été celles que j’ai vécues. C’est ce que m’a expliqué ce colonel médecin français pour qui j’étais une curiosité puisque disait-il, il n’y a jamais eu de guerre au Cameroun. Je n’ai pas pu le convaincre qu’il y a eu une guerre de libération chez nous », conclut Emmanuel Mukam ».
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