Le journaliste marocain Driss Lyakoubi : Toutes les conditions sont réunies pour faire de la COP29 un succès qui éblouira le monde
Rabat, 7 novembre, Chouaib Brhadda, AZERTAC
Le monde n'est qu'à quelques jours de l'un des événements mondiaux les plus importants (COP 29), pour récolter les fruits d'efforts importants et distingués portant l'empreinte de la République d'Azerbaïdjan visant à servir les enjeux climatiques et environnementaux, et ainsi servir l’humanité à travers le monde.
L’AZERTAC accueille aujourd'hui le journaliste marocain Driss Lyakoubi, journaliste à l'un des plus célèbres médias marocains, « Le Matin », publié en arabe et en français, dans le cadre de l'enregistrement de son opinion lors de la conférence « COP29 ».
- De 2016 à aujourd’hui, quelles sont les actions positives et quelles sont les réponses ayant été apportées aux enjeux climatiques ?
- La COP 21 de Paris en France a constitué un moment important dans la prise de conscience des dangers qui guettent la planète à cause du ré échauffement climatique. C'est au cours de ce sommet que la sonnette d'alarme a été tirée.
Depuis l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat lors de la COP21 en 2015, les conférences suivantes ont porté sur la mise en œuvre de son objectif principal : stopper la hausse de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C et poursuivre les efforts pour limiter la hausse à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels.
La COP22 qui s’est tenue à Marrakech au Maroc en novembre 2016 est considérée comme celle de l’action. Elle visait les accords concrets de la mise en œuvre de l’Accord de Paris. La Conférence des partirdms COP 16 de Paris en France a constitué un moment important dans la prise de conscience des dangers qui guettent la planète à cause du réchauffement climatique. C'est au cours de ce sommet que la sonnette d'alarme a été tirée. Il s'agit du premier traité international de réduction des émissions, qui vise à contenir le réchauffement climatique bien en deçà de 2 °C et si possible à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle.
La COP 28, tenue l'année dernière à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis s'est achevée sur un accord qui marque le « début de la fin » de l'ère des combustibles fossiles, en jetant les bases d'une transition rapide, juste et équitable, étayée par de fortes réductions des émissions et un financement accru.
- Dans quelle mesure la République d'Azerbaïdjan est-elle qualifiée pour faire de cette COP21 un succès et quelles sont vos attentes et quels espoirs mettez-vous sur cette Conférence ?
- La 29e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), qui se tiendra à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024, est une occasion cruciale d’accélérer les mesures visant à lutter contre la crise climatique.
Ce grand rendez-vous mondial réunira des dirigeants de gouvernements, d’entreprises et de la société civile, afin de trouver des solutions concrètes au problème déterminant de notre époque. La Conférence sera également un moment clé durant lequel les pays présenteront leurs plans d’action nationaux actualisés sur le climat dans le cadre de l’Accord de Paris, qui sont attendus pour le début de l’année 2025. Des plans qui permettront de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels
Je pense que toutes les conditions sont réunies pour garantir le plein succès à la COP 29, qui éblouira le monde. Tout d'abord, il y a l'engagement du Chef de l'État du pays hôte, le Président azerbaïdjanais Ilham Aliyev qui dans son discours lors de la session inaugurale de la septième législature du Milli Medjlis, avait déclaré "La tenue de la COP29 en Azerbaïdjan est une décision prise à l'unanimité par près de 200 pays et constitue un facteur important qui montre notre réputation internationale." Le Président avait, par ailleurs, mis l'accent sur l’importance de la transition vers une économie plus verte et durable, affirmant que cet événement était un signe de reconnaissance de l’engagement de l’Azerbaïdjan en faveur de l’énergie verte.
En plus, la tenue de la COP29 en Azerbaïdjan est une décision prise à l'unanimité par près de 200 pays et constitue un facteur important qui montre la réputation internationale de l'Azerbaïdjan.
Ajouter à cela que tous les pays doivent indiquer leurs objectifs et moyens de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre lors de ce sommet climatique. C’est ce qu’on appelle les « contributions nationales ». Ils doivent les réviser tous les cinq ans. A cet effet, la COP29 va les appeler à présenter d'ici un an une révision ambitieuse de leurs plans.
En plus cette 29ème session réunira des dirigeants mondiaux et des négociateurs des États membres (ou Parties) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), afin de faire avancer le progrès mondial. Des chefs d’entreprise, des jeunes, des climatologues, des représentants des peuples autochtones et de la société civile partageront leurs points de vue et leurs meilleures pratiques afin de renforcer l’action climatique mondiale, collective et inclusive.
Parmi les principales priorités de la COP 29 figurent la définition d’un nouvel objectif pour le financement de l’action climatique, la garantie que chaque pays dispose des moyens nécessaires pour prendre des actions climatiques plus fortes, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et le développement de communautés résilientes.
L’accent sera également mis sur le prochain cycle de plans d’action climatique nationaux, ou CDN, actuellement en cours d’élaboration par les pays avant la date limite de l’année prochaine, et sur la nécessité de veiller à ce que ces stratégies et cibles plus audacieuses, pouvant être pleinement mises en œuvre et investissables, s’appliquent à l’ensemble de l’économie, se concentrent sur la transition vers une sortie des combustibles fossiles et maintiennent le monde sur la voie d’un réchauffement contenu à 1,5 degré.
À votre avis, en tant que journaliste, dans quelle mesure la presse et les médias peuvent contribuer à atteindre les objectifs escomptés ?
Le rôle des médias est très important dans la diffusion des informations concernant les questions climatiques et dans la consolidation de la conscience collective environnementale. Les journalistes, mieux préparés, proposent également des sujets plus variés, avec un souci de vulgarisation et de proposition des solutions.