Cinq personnes blessées au cours d’une fusillade contre un restaurant en France
Bakou, 1er novembre, AZERTAC
Cinq personnes ont été grièvement blessées au cours d’une fusillade contre un restaurant survenue jeudi 31 octobre dans la soirée, dans le quartier des Couronneries à Poitiers (ouest de la France), indique l’Agence Anadolu.
Cette attaque « s’est achevée par une rixe entre bandes rivales avec toute sorte d’armes », a déclaré vendredi le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a été informé de cet « événement » cette nuit, selon Le Monde.
Le locataire de la place Beauvau a ajouté sur BFM-TV/RMC qu’entre « 400 et 600 personnes » seraient impliquées, selon un compte rendu du préfet.
Parmi les personnes blessés, un mineur de 15 ans, qui se trouve entre la vie et la mort, selon une source policière, rapporte Le Monde. Il a reçu une balle dans la tête, a précisé la même source, ajoutant que deux autres adolescents, tous deux âgés de 16 ans, faisaient partie des blessés graves.
« Ça a commencé par une fusillade sur un restaurant et ça s’est achevé par une rixe entre bandes rivales qui a engagé plusieurs centaines de personnes. On me parle de 400 à 600 personnes, selon le compte rendu du préfet », a relaté Bruno Retailleau.
Ces tirs, a-t-il expliqué, sont liés au trafic de drogue. « Il s’agit de règlement de comptes », a-t-il poursuivi. Le ministre a estimé qu’on était « à un point de bascule », alors qu’il doit se rendre à Rennes où un enfant de cinq ans est entre la vie et la mort après avoir reçu une balle dans la tête samedi dernier, dans le cadre d’un règlement de compte lié au trafic de drogue.
Dans un discours prononcé vendredi dernier à l’École nationale de police de Toulouse, Bruno Retailleau a appelé à ‘’livrer une guerre sans pitié aux délinquants ».
Refondation des opérations « place nette », « restauration de la sécurité au quotidien » dans les départements, nouveau plan antistupéfiants, recours aux réservistes, le ministre de l’Intérieur, avait détaillé lors de ce discours sa stratégie contre la délinquance.
Le ministre avait, en outre, fait part de sa volonté de mettre en place un nouveau plan anti stupéfiants pour lutter contre le narcobandistime.
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