Conseil de la presse: L'incident impliquant une collaboratrice de l'AZERTAC sur ordre de la France est une tentative de limiter la liberté d'expression
Bakou, 12 juin, AZERTAC
Les actes d’empêcher la participation d'Aygun Hasanova, collaboratrice de l'Agence de presse nationale azerbaïdjanaise (AZERTAC), à un séminaire organisé dans la ville de Bonn, de bloquer son entrée dans l’espace Schengen, sont regrettables. Cet incident, survenu sur ordre de la France, constitue une tentative de violer les normes juridiques et de limiter la liberté d'expression.
C’est ce qui ressort de la déclaration du Conseil azerbaïdjanais de la presse.
« Des journalistes de plusieurs pays ont été invités au séminaire organisé par le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). La participation de la journaliste azerbaïdjanaise au séminaire a été déterminée à l'avance et toutes les procédures nécessaires ont été effectuées à cet effet. Le visa Schengen à entrées multiples, l'invitation au séminaire et d'autres documents étaient conformes. En conséquence, grâce aux efforts de l'ambassade d'Azerbaïdjan en Allemagne et du Secrétariat de la CCNUCC, les organismes officiels allemands ont constaté que la demande de la France était infondée. En conséquence, Aygun Hasanova a été autorisée à entrer dans le pays.
L'approche de la France est politique, biaisée, incompatible avec le droit, aussi bien avec les normes éthiques ordinaires. C'est l'attitude intolérante du pays envers les valeurs médiatiques et la liberté d'expression. La France doit prendre en compte le fait que la tentative de restreindre l’activité journalistique constitue en même temps un mépris pour la démocratie et les principes humains. Malheureusement, personne n’y réfléchit au sein du gouvernement du pays.
Le Conseil azerbaïdjanais de la presse appelle les principales institutions journalistiques mondiales et les organisations chargées de protéger les droits de l'homme et les libertés à condamner fermement la volonté de la France de limiter les activités d'Aygun Hasanova, collaboratrice de l'AZERTAC. La position du Conseil est que la tentative d'appliquer une telle approche politique à l'encontre d'un journaliste du centre de l'Europe risque fort de créer un précédent négatif. Il convient donc de former une résistance afin de ne pas répéter de tels cas.
Nous voudrions nous assurer que, grâce aux efforts et aux approches des principales organisations d'Europe et du monde, des mesures sérieuses de condamnation publique seront mises en œuvre à l'égard de la France, et que le pays n'osera plus recourir à de telles actes illégales et biaisées », conclut la déclaration du Conseil azerbaïdjanais de la presse.
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