Bakou, 17 avril, AZERTAC Malgré le rôle de médiation de la France depuis environ 25 ans conformément à l’accord de l’Azerbaïdjan, les actions anti-azerbaïdjanaises évidentes de ce pays à la suite de la Guerre patriotique de 2020 sont connues de tout le monde.Bien que la partie française ait accusé l’Azerbaïdjan d’actions unilatérales, les mesures de notre pays contre Paris et ses déclarations officielles n’ont été qu’une réponse aux activités destructrices de ce pays. Malgré la campagne de dénigrement contre notre pays, nous avons toujours gardé notre porte ouverte au dialogue.En particulier, les actions de la France au cours des trois dernières années et demie ont sérieusement remis en question les efforts visant à normaliser les relations entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale et ont contribué à l’aggravation de la situation.C’est ce qu’a déclaré Aïkhan Hadjizadé, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans sa réponse à la question de la presse locale sur le rappel de l’ambassadeur de France en Azerbaïdjan.Le fait que la France a été maintes reprises l’initiatrice des documents et résolutions contre l’Azerbaïdjan au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, de l’Union européenne, de la Francophonie et d’autres plateformes internationales ont prouvé que les prétentions de ce pays d’être un médiateur neutre étaient totalement infondées.Nous voudrions également rappeler l’adoption de décisions et de résolutions par le Parlement français uniquement sur la base d’initiatives des représentants du parti au pouvoir, où de nombreuses accusations, insultes et menaces infondées ont été reflétées contre notre pays, remettant en question et portant atteinte à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de l’Azerbaïdjan et reconnaissant l’ancien régime fantoche.Durant cette période, les attaques contre notre ambassade et les dommages causés aux locaux de l’ambassade en raison de l’ambiance azerbaïdjanophobe existant en France, et enfin, les actes de vandalisme contre le buste de l’éminente poétesse azerbaïdjanaise du XIXe siècle, Khourchidbanou Natavan, et l’échec du gouvernement à prendre des mesures contre de telles actions fait partie de la campagne anti-azerbaïdjanaise de Paris.Dans le même temps, les accusations contre l’Azerbaïdjan pour avoir pris des mesures unilatérales sont totalement infondées, compte tenu des actions de la France visant la présidence azerbaïdjanaise de la 29e Conférence des parties (COP29) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.En outre, il est évident que les actions de la France, qui arme de manière massive l’Arménie et promeut le militarisme dans la région, ne servent pas la paix.La partie azerbaïdjanaise a déclaré à plusieurs reprises à la France que parler le langage de la menace et de la pression ne donnerait aucun résultat et déclare une fois de plus qu’elle prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger ses intérêts nationaux », a précisé Aïkhan Hadjizadé.