Bakou, 21 février, AZERTAC Des heurts entre militants indépendantistes et forces de l'ordre ont émaillé la visite du ministre français de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, en Nouvelle-Calédonie, faisant 5 blessés dans les rangs des gendarmes, indique l’agence de presse Anadolu citant la presse française.Près de 500 manifestants voulant converger vers le siège du gouvernement - en centre-ville de Nouméa- où était reçu Gérald Darmanin, ont été bloqués par le dispositif de sécurité composé de gendarmes mobiles et d'agents de la Police nationale.Les manifestants, répondaient à l'appel de la cellule de coordination des actions de terrain de l'Union calédonienne, le plus importante formation politique indépendantiste, qui exige le retrait du projet de loi constitutionnelle présenté par Gérald Darmanin en Conseil des ministres le 29 janvier visant à élargir le corps électoral pour les élections locales.Citée par Le Figaro, la Direction territoriale de la Police nationale (DTPN) a expliqué que « Trois vagues de bousculades ont été repoussées par les gendarmes mobiles qui ont utilisé des grenades lacrymogènes ».Par voie de communiqué, le Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, Louis Le Franc, a indiqué que les protestataires ont procédé à des jets de pierre, déplorant ‘’cinq gendarmes blessés ». Et d’ajouter que cinq personnes avaient été interpellées.« Il n’est pas question de dégeler le corps électoral’’, a insisté au micro de Nouvelle-Calédonie la 1ère Daniel Goa, président de l’Union calédonienne, présent dans le cortège ce mercredi matin. ‘’Si on a vécu en paix pendant quarante ans, c’est bien parce que le corps électoral était stabilisé. C’est entre Calédoniens qu’on se parle, qu’on essaie de construire quelque chose. Et c’est pas en les noyant dans une masse d’immigration qu’on va arriver à construire quelque chose », a-t-il expliquéLe corps électoral est actuellement restreint aux natifs et aux résidents présents avant 1998 en Nouvelle-Calédonie.