Paris, 14 février, AZERTAC, Dans une démarche inédite, les Émirats arabes unis, l’Azerbaïdjan, et le Brésil ont annoncé mardi le lancement d’une « Troïka des présidences de COP » dans le but d’améliorer la coopération et la continuité des négociations climatiques mondiales. Cette alliance sans précédent vise à maintenir le cap sur l’objectif ambitieux de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, selon le site https://www.lesechos.fr.Cette configuration exceptionnelle dans l’histoire des négociations climatiques internationales fait suite à la COP 28 présidée par les Émirats arabes unis, suivie de l’Azerbaïdjan pour la COP 29 et du Brésil pour la COP 30. La « Troïka des présidences de COP » a été prévue par l’accord final de la 28e Conférence des Nations unies sur le changement climatique, avec pour mission de garantir la collaboration nécessaire pour atteindre l'étoile polaire de 1,5 °C.Sultan Al Jaber, président de la COP 28, a souligné que cette troïka devait assurer une collaboration et une continuité essentielles « depuis Bakou jusqu'à Belém et au-delà ». L'objectif est de travailler sur une feuille de route pour atteindre l'objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris, face à des engagements actuels qui laissent le monde sur une trajectoire de réchauffement de 2,5° à 2,9 °C au cours du siècle.La COP 28 avait déjà pris position en faveur d'une transition hors des énergies fossiles, mais les négociations n'avaient pas abouti sur le déblocage des flux financiers vers les pays en développement, point crucial qui sera abordé lors de la COP 29 à Bakou. Le défi principal reste le manque de solidarité, malgré le constat que les pays riches, avec un retard de deux ans, ont probablement atteint en 2022 leur promesse initiale de financement climatique annuel de 100 milliards de dollars, selon l'OCDE.Le président désigné de la COP 29, Mukhtar Babayev, ministre azerbaïdjanais de l'Ecologie et des Ressources naturelles, a mis en valeur l’importance d’établir un nouvel objectif de financement pour répondre à l’ampleur et à l’urgence du défi climatique. Il a souligné la nécessité d'une coopération internationale accrue pour stimuler l’ambition dans la lutte contre le changement climatique d'ici la COP 30 à Belém en 2025.