Bakou, 30 janvier, AZERTAC Une délégation du Secrétariat général de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), conduite par Son Excellence le Dr. Ahmad Kawesa Sengendo, Secrétaire général adjoint pour les Affaires économiques, participe à la 2ème Conférence régionale d’AlBaraka, intitulée « Autonomiser les nations de l’OCI : Dévoiler le rôle crucial des transferts de fonds au Pakistan », qui a démarré aujourd’hui, 29 janvier 2024, à l’hôtel Marriott de Karachi, en République islamique du Pakistan, selon le site web de l’OCI.La conférence, qui est organisée conjointement par le Forum AlBaraka pour l’économie islamique et la Chambre islamique de commerce et de développement ((anciennement appelée Chambre islamique de commerce, d’industrie et d’agriculture), est axée sur l’expérience du Pakistan et vise à discuter du rôle des transferts de fonds et de leurs incidences sur la croissance économique et la promotion d’un développement durable. La Conférence se focalise également sur le développement et la promotion de l’économie et de la finance islamiques, et leur impact positif sur les économies des pays de l’OCI.Dans son discours à la session d’ouverture de la conférence, le Dr. Sengendo a souligné que les transferts de fonds représentent un flux important de devises étrangères avec un impact considérable sur les communautés locales et les économies nationales dans plusieurs Etats membres de l’OCI. Il a en outre souligné que les transferts de fonds sont en train de devenir les sources les plus importantes de financement externe pour les pays à faible revenu et, dans certains cas, un catalyseur fondamental de la croissance économique, dans la mesure où ils représentent près de 20% de leurs produits intérieurs bruts. Il a également insisté sur la nécessité de mettre en place des stratégies efficaces et planifiées en termes d’exportation des ressources humaines afin d’éviter leur perte dans les pays respectifs de l’OCI en raison de l’exode des cerveaux.Le Dr. Sengendo a mis l’accent sur l’impératif de déployer des efforts collectifs pour réduire les coûts de transaction liés à l’envoi et à la réception des transferts de fonds, ainsi que pour introduire des méthodes de transaction alternatives, y compris les Fintechs islamiques, pour mieux servir les travailleurs migrants.