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Réglage

Déclaration de l’AZERTAC sur la déportation injustifiée de sa journaliste de Nouvelle-Calédonie

Bakou, 5 décembre, AZERTAC

Bien que la France se présente comme le précurseur de la liberté d’expression et de la démocratie dans le monde, elle n’hésite pas à empêcher l’activité des journalistes, à les persécuter, à les maintenir sous pression, même à les menacer. Ainsi, Aygun Hasanova, une employée de l’Agence de presse nationale azerbaïdjanaise (AZERTAC), envoyée en déplacement en Nouvelle-Calédonie, s’est vu interdire l’entrée dans ce pays alors qu'elle était titulaire d’un visa. Comme si cela ne suffisait pas, la journaliste a été placée en détention pendant une journée au commissariat et ensuite déportée comme « personne indésirable ». Certes, la journaliste n’a pas été autorisée à entrer dans le pays parce qu’elle venait de Bakou. Car l’État français tente par tous les moyens de limiter la diffusion de la vérité sur la lutte pour la liberté et l’indépendance, qui se renforce en Nouvelle-Calédonie et dans les autres colonies françaises. C’est notamment pour cette raison que notre journaliste s’est vu interdire l’entrée en Nouvelle-Calédonie à la veille d’un rassemblement à organiser le 5 décembre. Le fait que l’employée de l’AZERTAC ait été détenue sous surveillance policière et ait été sous surveillance jusqu’à sa montée à bord de l’avion démontre que cette tâche a été confiée directement par l’État français. C’est une autre manifestation de l’intention perfide de la France, qui n’a pas renoncé à sa politique coloniale.
La police a fait savoir qu’un visa spécial était nécessaire pour entrer en Nouvelle-Calédonie. Pourtant, un représentant du gouvernement de Nouvelle-Calédonie a évoqué la possibilité d’entrer dans ce pays avec un visa Schengen. C’est pourquoi la compagnie aérienne néo-calédonienne AirCalin avait autorisé l’employée de l’AZERTAC à se rendre dans ce pays depuis Singapour et ne l’avait pas empêché de monter dans l’avion. Selon les règles, le visa de chaque passager est vérifié avant de se rendre dans le pays de destination, puis autorisé à monter à bord de l’avion. Mais, la police aux frontières a fourni différents « arguments » affirmant que c’était illégal sous un autre prétexte. Il a même menacé d’arrêter l’employée de l’AZERTAC, lui demandant de quitter le pays. Non contente de cela, la police calédonienne a envoyé une lettre à l’aéroport de Singapour, déclarant « personne indésirable » notre employée déportée et envoyée à Singapour comme pays de transit et exigeant qu’elle y soit gardée sous surveillance. Mais, les autorités de Singapour ont refusé de garder notre employée sous surveillance, estimant que c’était infondé.
L’AZERTAC qualifie ce cas comme la restriction de l’activité journalistique, de la liberté de parole et d’expression, ne permettant pas aux journalistes d’exercer leurs fonctions et manifestant une attitude inhumaine à leur égard, et la condamne fermement. En imposant ces restrictions à notre journaliste, en la menaçant, la France a clairement démontré, au niveau de l’État, sa véritable hostilité aux droits humains fondamentaux et à la liberté d’expression.

 

Politique 2023-12-05 20:55:00