Bakou, 14 novembre, AZERTAC Organisée chaque année le 14 novembre, la Journée internationale de lutte contre le trafic illicite des biens culturels représente une occasion pour rappeler au monde l’importance de la collaboration afin de faire face au vol, au pillage et au trafic illicite des biens culturels, ainsi que la gravité de ces crimes qui impliquent le vol de l’histoire, de la culture et de l’identité des peuples, selon le site web de l’ICESCO. cette occasion, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) réaffirme son plein engagement à soutenir les efforts internationaux pour lutter contre le trafic illicite des biens culturels, et œuvre à établir une stratégie de lutte contre ce phénomène, dans le but de renforcer la coopération suivant les chartes et conventions internationales et conformément aux objectifs de développement durable (ODD), de fournir l’expertise et le soutien technique à ses États membres aux fins d’inscrire leurs sites historiques et éléments du patrimoine immatériel sur les listes du patrimoine dans le monde islamique et celles du patrimoine mondial, ainsi que de sensibiliser aux effets directs et indirects des dangers qui menacent le patrimoine et de faire connaître les moyens efficaces pour sa gestion et sa réhabilitation.Consciente des défis liés à la protection des biens culturels dans le contexte du pillage croissant, en particulier dans les zones de conflit, et de la complexité du trafic d’antiquités en ligne, l’ICESCO jouera son rôle crucial à cet égard, en œuvrant en premier lieu à soutenir ses États membres dans l’amélioration des législations, le renforcement de la coopération internationale et la formation des professionnels opérant dans le domaine culturel en les dotant de l’expertise technique nécessaire.Dans sa vision, l’ICESCO intègre une approche participative en impliquant efficacement le secteur privé, en privilégiant la sensibilisation et la mobilisation des parties prenantes pour la protection du patrimoine, et à travers l’implication des résidents de zones archéologiques et des acheteurs potentiels de biens volés, garantissant ainsi leur engagement dans les efforts de préservation des biens culturels.En cette Journée internationale de lutte contre le trafic illicite des biens culturels, l’ICESCO appelle tout le monde à la coopération pour lutter contre ce défi, à l’action commune pour la préservation de notre patrimoine culturel au profit des générations présentes et futures, et à la sensibilisation aux crimes contre la mémoire des peuples et nations, perpétrés par tout individu commettant des actes de vol, de pillage et de trafic illicite d’œuvre d’art.