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Réglage

Les organisations diasporiques demandent à la communauté internationale d’évaluer juridiquement et politiquement le Génocide du 31 mars

Bakou, 31 mars, AZERTAC

Les responsables des organisations diasporiques azerbaïdjanaises opérant dans les pays étrangers ont publié une déclaration exigeant à la communauté internationale d’évaluer juridiquement et politiquement les événements du mars 1918 et de les reconnaître comme un génocide.
La déclaration indique que les massacres sanglants perpétrés du 30 mars au 3 avril 1918 par les bolcheviks et les bandits armés arméniens en Azerbaïdjan sont l’un des génocides commis par les Arméniens contre les Azerbaïdjanais, y compris l’humanité : « Tuer, brûler et torturer brutalement des dizaines de milliers de personnes innocentes et handicapées est un indicateur évident de la cruauté des Arméniens. Au cours de ce génocide réalisé par les Dachnaks arméniens, 110 villages du district de Chamakhy, 167 villages du district de Gouba, plus de 150 villages du Karabagh, 115 villages du district de Zenguézour, 98 villages de la province de Kars ont été détruits et incendiés et des dizaines de milliers de personnes, dont femmes, enfants et personnes âgées, ont assassinées à cause de leur appartenance religieuse. 199 villages ont été détruits et 132 000 Azerbaïdjanais ont été tués dans la ville d'Irevan, ancienne terre azerbaïdjanaise, et ses environs.
Soulignant que l’État azerbaïdjanais faisait des efforts pour la reconnaissance du génocide, les auteurs de la déclaration ont souligné que le décret du 26 mars 1998 portant « Sur le génocide des Azerbaïdjanais », signé par Heydar Aliyev, fondateur de l’État moderne d’Azerbaïdjan, une éminent homme politique et homme d’État, a donné une évaluation politique à ces événements et le génocide des Azerbaïdjanais par les Arméniens a été officiellement déclaré. Il a été décidé de créer le Complexe mémorial du génocide de Gouba conformément au décret du président Ilham Aliyev en date du 30 décembre 2009.
Il a été souligné que la cruauté des Arméniens et la déportation des Azerbaïdjanais s’étaient poursuivies à l’époque soviétique, que le génocide du 31 mars n’était pas évalué juridiquement et politiquement jusqu’à ce moment-là par la communauté mondiale et que l’impunité avait conduit les Arméniens à commettre de nouveaux génocides : « Nous, les représentants des organisations opérant en Azerbaïdjan et dans le monde, soutenons le travail accompli par les institutions compétentes de la République d’Azerbaïdjan en la matière, nous exigeons que la communauté internationale évalue juridiquement et politiquement la tragédie du 31 mars et la reconnaisse comme un génocide ».

Politique 2023-03-31 21:33:00