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Cérémonie de pose de la première pierre d’une grande centrale thermique au palais Gulustan
Le président azerbaïdjanais prend part à la cérémonie MIS A JOUR VIDEO


Bakou, 13 février, AZERTAC
Le palais Gulustan à Bakou a accueilli, lundi 13 février, la cérémonie de pose de la première pierre d’une centrale thermique d’une capacité de 1280 mégawatts, la plus grande de la période suivant le rétablissement de l’indépendance nationale.
La cérémonie a été marquée par la présence du président de la République Ilham Aliyev.
Le président de la République a prononcé une allocution lors de la céréémonie.

Allocution du président Ilham Aliyev

- Chers mesdames et messieurs,
Chers invités,
Aujourd’hui, nous sommes réunis pour la cérémonie de pose de la première pierre d’une nouvelle centrale électrique d’une puissance de 1 280 mégawatts dans la ville de Minguétchévir. Je suis convaincu que nous célébrerons l’ouverture de cette centrale dans un avenir proche, en 2025.
C'est un événement très important. Cela renforcera considérablement le potentiel énergétique de notre pays et, en même temps, augmentera encore davantage l’importance de Minguétchévir en tant que centre de production d’électricité de l’Azerbaïdjan. Minguétchévir est actuellement notre principale ville dans le domaine de l’énergie électrique. La centrale électrique opérationnelle à Minguétchévir satisfait aujourd’hui la majorité des besoins en électricité de notre pays.
C’est le Leader national Heydar Aliyev qui a fait de Minguétchévir un centre énergétique non seulement de l’Azerbaïdjan mais aussi de tout le Caucase. Sous sa direction et à son initiative, les fondements d’une grande centrale électrique ont été jetées à Minguétchévir en 1976. Le premier bloc de la grande centrale a été inauguré en 1981 avec la participation d’Heydar Aliyev.
La centrale d’une capacité de production totale de 2 400 mégawatts ayant assuré non seulement le potentiel énergétique de notre pays, mais également une grande partie du potentiel industriel du pays, a permis à l’Azerbaïdjan d’être approvisionné en électricité même dans les années les plus difficiles, les premières années de notre indépendance. Cependant, les personnes qui vivaient à Bakou à l’époque et celles qui vivaient dans les différentes parties du pays se souviennent bien qu’il y avait des coupures de courant, qu’il y avait une pénurie et que nous ne pouvions pas subvenir à nos besoins. Néanmoins, le fardeau principal est tombé sur la centrale électrique de Minguétchévir.
Bien sûr, au fil des années, toute infrastructure devient obsolète. La reconstruction de la centrale électrique de Minguétchévir était l'une des questions prioritaires, et le processus de reconstruction complète de la centrale a été lancé sur mes instructions en 2018. En peu de temps, huit blocs ont été entièrement reconstruits et mis en service. Ainsi, en 2020, la centrale s’est mise à fonctionner avec sa capacité de production d’origine de 2 400 mégawatts.
Je dois également noter qu’à la suite des travaux de restauration et de reconstruction, environ plus de 600 mégawatts d’électricité perdus ont été restaurés, ce qui équivaut en soi à la construction d’une nouvelle grande centrale.
L’importance de la centrale électrique de Minguétchévir est devenue évidente pendant la Seconde guerre du Karabagh. Car à cette époque, l’Arménie, vaincue sur le champ de bataille, a également tiré sur des installations civiles en Azerbaïdjan. La centrale électrique de Minguétchévir, sur laquelle ont été tirés des missiles à longue portée, en faisait partie. Beaucoup de ces missiles ont été détruites par les systèmes de défense anti-aérienne de l’Azerbaïdjan, et certains ont raté la cible. Ainsi, l’Arménie, vaincue sur le champ de bataille, a voulu détruire le principal centre de production d’électricité de l’Azerbaïdjan. Mais elle n’y a pas réussi.
Maintenant commence une nouvelle ère de la ville de Minguétchévir en tant que centre électrique de l’Azerbaïdjan, en fait, non seulement de l’Azerbaïdjan, mais aussi de tout le Caucase. La centrale d’une capacité d’environ 1 300 mégawatts renforcera certainement notre potentiel dans une large mesure. Ce sera une autre contribution à la sécurité énergétique de l’Azerbaïdjan, des centaines de nouveaux emplois seront créés, et ainsi le pays utilisera pleinement ses capacités pour répondre à la fois à la demande intérieure et, en même temps, effectuera de plus grande démarches dans le domaine de l’énergie électrique et du gaz naturel. Car la consommation de carburant conventionnel dans la centrale à construire est assez faible, et cela nous permettra d’économiser environ 800 millions de mètres cubes ou 1 milliard de mètres cubes de gaz par an. Comme il y a une grande demande de gaz azerbaïdjanais en Europe aujourd'hui, ce sera à la fois une autre contribution à la sécurité énergétique de l’Europe.
La nouvelle centrale, conforme aux normes modernes, consommera beaucoup moins de dioxyde de carbone, 2 millions de tonnes, et sera donc très bénéfique pour l’environnement.
La centrale sera construite à partir des ressources internes de l’Azerbaïdjan. Je dois également dire que selon les informations que j’ai, le coût total de la centrale sera d’environ 400 millions de dollars, et les personnes familières avec le domaine de la production d’électricité savent combien peut coûter une centrale d’une capacité d’environ 1 300 mégawatts. C’est-à-dire que les fonds à investir dans cette centrale sont trois à quatre fois inférieurs à ce qui est normalement dépensé pour la construction des centrales de ce genre. Une solide infrastructure électrique a déjà été créée à Minguétchévir, et la construction de la nouvelle centrale notamment dans cette ville vise principalement cet objectif.
C'est pourquoi nous disposons d’un grand potentiel énergétique avec peu d’investissement. Dans le même temps, 60 % des fonds à investir seront assurés par la société Azerenerji. Les 40 % restants seront fournis par le biais des prêts. L’efficacité de la nouvelle centrale sera très élevée et on économisera considérablement le gaz naturel. Je suis convaincu qu’à la suite de l’exploitation de cette centrale, les fonds investis reviendront dans quelques années et, en même temps, le prêt sera remboursé.
C’est donc un projet réussi à tous points de vue. Les énergies renouvelables bénéficient actuellement d’une plus grande priorité dans le monde, en Europe, y compris en Azerbaïdjan, et nous avons déjà obtenu de grands succès dans ce domaine. Néanmoins, les avantages des ressources traditionnelles et des centrales traditionnelles sont évidents.
Je dois noter que nous allons construire cette centrale avec des partenaires étrangers. La cérémonie d’aujourd'hui se tient en présence du ministre italien du Développement économique, des entreprises et du Made in Italy. Je salue sincèrement l’honorable invité. En même temps, une entreprise chinoise participera à la construction de cette centrale. Donc, nous allons réaliser ce travail dans le cadre de la coopération étrangère. Les relations entre la société azerbaïdjanaise Azerenerji et l’entreprise italienne Ansaldo y jouent un rôle clé. Je dois attirer votre attention sur le fait que les contrats entre les sociétés Azerenerji et Ansaldo ont été signés immédiatement après la Seconde guerre du Karabagh. À une époque où des travaux de construction et de restauration à grande échelle sont en cours dans le Karabagh et le Zenguézour oriental libérés, le potentiel énergétique de ces régions est tout d’abord exploré et Ansaldo et Azerenerji œuvrent dans cette direction dans le cadre de ce partenariat.
La participation de l’entreprise italienne à la construction de cette centrale n’est pas fortuite. L’Italie est notre partenaire stratégique. Deux documents sur le partenariat stratégique ont été signés entre l'Italie et l'Azerbaïdjan, des visites réciproques de haut niveau ont été organisées. Depuis le janvier dernier, trois ministres du nouveau gouvernement italien ont déjà effectué des visites en Azerbaïdjan - le ministre de la défense, le ministre de l'énergie et aujourd’hui le ministre du Développement économique, des entreprises et du Made in Italy. En un mois seulement, trois ministres du nouveau gouvernement sont venus en Azerbaïdjan. Cela montre à quel point nos relations sont réellement avancées.
Bien sûr, la coopération dans le domaine de l’énergie dans son ensemble est traditionnelle. La majeure partie du pétrole azerbaïdjanais est livrée sur le marché italien et le gaz azerbaïdjanais est livré sur le marché italien depuis plus de deux ans. Le projet TAP est notre réussite commune. Alors que le point de départ du Corridor gazier méridional est le secteur azerbaïdjanais dans la mer Caspienne, son point final est l’Italie, et plusieurs pays en cours de route bénéficient du gaz azerbaïdjanais. Compte tenu des nouveaux besoins de l’Europe et conformément au document signé entre la Commission européenne et l’Azerbaïdjan l’année dernière, nous assurerons une augmentation du volume d’approvisionnement en gaz naturel de l’Europe. Bien sûr, la question du doublement de la capacité du TAP est désormais à l’ordre du jour. Cette question fait l’objet de discussions depuis un certain temps déjà, notamment lors des discussions au sein du Conseil consultatif du Corridor gazier méridional qui s’est tenu à Bakou au début de ce mois.
Je suis certain que nous atteindrons nos objectifs dans toutes les directions, et tout comme les projets pétroliers et gaziers, l'électricité de l'Azerbaïdjan sera également livrée à l'Europe. A cet égard, un accord pertinent a été signé en décembre de l'année dernière, et le potentiel de l'Azerbaïdjan, y compris le potentiel d'énergie verte, ouvrira de nouvelles opportunités pour l'Europe.
Ainsi, les relations italo-azerbaïdjanaises servent non seulement les intérêts de nos deux pays, mais aussi ceux d’une vaste géographie. Je dois également dire que notre coopération ne se limite pas au secteur de l’énergie. L’Italie est le principal partenaire commercial de l'Azerbaïdjan. Actuellement, un nouveau bâtiment de l'Université italo-azerbaïdjanaise est en cours de construction à Bakou. Les entreprises italiennes sont très activement impliquées dans les travaux de restauration et de reconstruction des terres libérées - restauration et construction de sites religieux, construction et conception de musées de la victoire. Il s’agit donc d’un partenariat très stratégique, et bien sûr la cérémonie d’aujourd’hui le montre une fois de plus.
Je dois dire que le domaine de l’ingénierie énergétique en Azerbaïdjan dans son ensemble s’est développé très rapidement et avec succès ces dernières années. Au cours des 20 dernières années, 34 centrales électriques ont été construites en Azerbaïdjan, et la capacité de production de ces centrales est d’environ 3 400 mégawatts. À titre de comparaison, je peux dire qu’actuellement, notre capacité de production totale constitue 7 200 mégawatts, dont 3 400 mégawatts ont été créés au cours des 20 dernières années. Imaginez maintenant que si nous ne l’avions pas fait, si nous n’avions pas fait de cette question une priorité, notre développement économique et industriel pourrait être remis en question maintenant. Aujourd’hui, nous ne serions pas en mesure d’assurer notre propre sécurité énergétique. Autrement dit, tout le travail a été effectué à temps et dans le bon ordre. La cérémonie d’aujourd’hui et la nouvelle centrale, qui sera mise en service en 2025, renforceront encore davantage notre potentiel énergétique. Car c’est nécessaire à la fois en Azerbaïdjan et en Europe. Nous avons commencé les travaux de restauration et de reconstruction sur les terres libérées, principalement dans le domaine de l’ingénierie énergétique, et plus de 10 sous-stations et plus de 10 centrales hydroélectriques ont déjà été construites. Nous avons déjà créé plus de 50 mégawatts de capacité de production dans la région du Zenguézour oriental en deux ans et ce chiffre atteindra 200 mégawatts d’ici la fin de cette année. En d’autres termes, nous créerons 200 mégawatts d’énergie sur des terres libérées en seulement trois ans. Toutes les centrales sont connectées à un réseau commun. Le grand potentiel hydroélectrique du Zenguézour oriental et du Karabagh nous permettra d’obtenir jusqu’à 500 mégawatts d’électricité dans ces régions. Autrement dit, ce domaine demeure une priorité.
Mais en même temps, comme vous le savez, il existe un grand potentiel en Azerbaïdjan pour le développement des types d’énergie renouvelable. Actuellement, deux centrales solaires et éoliennes de 470 mégawatts sont en cours de construction. La construction de la troisième centrale débutera bientôt, ce qui nous donnera environ 240 mégawatts de puissance supplémentaire. Actuellement, la construction des centrales solaires et éoliennes de 25 gigawatts est prévue sur la base des documents signés avec des investisseurs étrangers. Il s’agit vraiment d’un énorme potentiel, et le potentiel éolien de la mer Caspienne à lui seul est égal à 157 gigawatts.
Aujourd'hui, nous jetons les bases d'un projet vraiment vaste et important. Je suis sûr que la centrale sera construite à temps et renforcera le potentiel énergétique de notre pays, améliorera nos opportunités d'exportation et ouvrira la voie à de nouveaux projets futurs avec des partenaires étrangers.
Merci.

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Ensuite, la parole a été accordée à Adolfo Urso, ministre du Développement économique, des entreprises et du Made in Italy de la République italienne, auquel ont succédé Giuseppe Marino, PDG d’Ansaldo Energia, et Chen Huaijie, PDG de l’entreprise chinoise Dongfang.

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Puis, une vidéo sur la centrale thermique à construire a été diffusée lors de la cérémonie.
Enfin, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et le ministre italien Adolfo Urso ont posé la première pierre de la centrale.

Chronique officielle 2023-02-13 22:54:00

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