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Bakou accueille la 9e réunion ministérielle du Conseil consultatif du Corridor gazier méridional et la 1ère réunion ministérielle du Conseil consultatif sur l’énergie verte
Le président azerbaïdjanais participe à l’ouverture des réunions MIS A JOUR VIDEO

Bakou, 3 février, AZERTAC
L’ouverture de la 9e réunion ministérielle du Conseil consultatif du Corridor gazier méridional et de la 1ère réunion ministérielle du Conseil consultatif sur l’énergie verte s’est tenue au palais Gulustan à Bakou vendredi 3 février.
Le président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, a participé à l’ouverture des réunions.
Le président azerbaïdjanais est intervenu lors de l’ouverture.

Discours du président Ilham Aliyev

- Cher Président Iohannis,
Chère Commissaire Simson,
Chers invités, Mesdames et Messieurs,
Tout d'abord, je voudrais souhaiter la bienvenue au président de la Roumanie, qui est en visite officielle en Azerbaïdjan, et exprimer ma gratitude pour sa participation à l'important événement d'aujourd'hui. Cela démontre une fois de plus l'importance que la Roumanie accorde aux questions liées à la sécurité énergétique. Nos futures démarches communes se feront en étroite coordination entre nos deux pays, qui sont des partenaires stratégiques.
Je voudrais également exprimer ma gratitude à Madame la Commissaire Simson pour son soutien continu à toutes nos initiatives, pour chaque coprésidence efficace du Conseil consultatif du Corridor gazier méridional et pour sa contribution à la mise en œuvre réussie de cet important projet.
Nous nous réunissons aujourd’hui pour la neuvième fois. Et, bien sûr, nous avons beaucoup à examiner, nous discuterons de ce que nous avons fait, comme nous le faisons habituellement, et planifierons nos démarches pour l’avenir.
Beaucoup de choses ont changé dans le monde depuis la 8e réunion du Conseil consultatif du Corridor gazier méridional, qui s'est tenu un an avant. Le monde a changé. Les questions de sécurité énergétique sont devenues de plus en plus importantes pour chaque pays. Et comme nous avons l'habitude de le dire lors des réunions, la sécurité énergétique est vraiment une question de sécurité nationale. Et tout ce qui a été fait grâce à nos efforts conjoints en ce qui concerne la construction de nouvelles routes et l'engagement de nouvelles sources semble maintenant plus nécessaire que jamais. Et c'était bien que nous ayons tout fait à temps. Nous n'avons pas perdu de temps bien qu'il y ait eu certains retards lors de la mise en œuvre du projet de Corridor gazier méridional. Mais, en général, nous étions juste très déterminés à le terminer le plus tôt possible et, maintenant, nous parlons déjà d'expansion.
Le Corridor gazier méridional a été mis en service un peu plus de deux ans avant. Aujourd'hui, nous parlons déjà d'étendre le TANAP de 16 à 30 milliards de mètres cubes, et le TAP de 10 à 20 milliards de mètres cubes. Nous parlons également de sources d'énergie alternatives. C'est en fait une indication de la diversification continue de notre approvisionnement énergétique. Nous y sommes prêts.
L’année écoulée a été marquée d’un événement important et qui démontre notre engagement commun envers la sécurité énergétique. Le mémorandum d'entente de partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie entre l’Union européenne, représentée par la Commission européenne, et la République d'Azerbaïdjan que j’ai signé conjointement avec la présidente de la Commission européenne, Mme Ursula von der Leyen, à Bakou le 18 juillet 2022, revêt une grande importance. Il s’agit en fait d’une feuille de route claire pour nos projets futurs. Nous prévoyons de doubler nos exportations de gaz vers l’Europe d’ici 2027. C’est possible parce que nous avons des ressources, une volonté politique mutuelle et un niveau de confiance très élevé.
L’un des événements importants a été l'ouverture de l'interconnexion gazière Grèce-Bulgarie, ce qui a été créé évidemment dans le cadre du projet du Corridor gazier méridional et indique son expansion. L’ouverture de l’interconnexion gazière permet à la Bulgarie de commencer à fournir du gaz naturel. Cela permet également d'envisager l'expansion de l'approvisionnement en gaz des pays voisins via l'interconnexion.
Deux événements importants du point de vue de la sécurité énergétique ont eu lieu en décembre. L’Azerbaïdjan et la Roumanie ont signé un accord sur l’approvisionnement en gaz. L’approvisionnement en gaz sera bientôt lancé. Donc, la Roumanie rejoint le groupe des pays du Corridor gazier méridional.
L’Accord de partenariat stratégique sur l’énergie verte a été signé entre les gouvernements azerbaïdjanais, géorgien, hongrois et roumain à Bucarest en décembre dernier. C’est la synergie totale de nos efforts. Nous ouvrons une nouvelle page dans le domaine de la sécurité énergétique. C’étaient des événements importants. Et en janvier, nous avons signé avec la Hongrie un mémorandum d’entente dans le domaine de l’approvisionnement en gaz. Ainsi, nous augmentons le nombre de membres de notre équipe.
Après avoir signé le mémorandum d’entente avec la Commission européenne sur l'augmentation de l'approvisionnement en gaz, l'Azerbaïdjan a activement réfléchi à la création des opportunités supplémentaires.
Cette année nous n’attendons que la production de nouveaux champs et l'augmentation de la production dans le champ de Chahdeniz est univoquement à l'ordre du jour. Nous réfléchissons également à l'efficacité énergétique. Nous travaillons sur un programme de réduction des pertes.
Nos exportations de gaz naturel augmentent. Elles ont constitué environ 19 milliards de mètres cubes en 2021 et 22,6 milliards de mètres cubes l’année dernière. Cette année, nous prévoyons 24,5 milliards de mètres cubes d’exportations. Cela montre que le mémorandum d'entente signé avec la Commission européenne est mis en œuvre avec succès.
Nous n’augmentons pas seulement la production et l’exportation de gaz, nous élargissons également sa géographie. Je suis sûr qu’aujourd'hui les pays ayant rejoint le projet cueillent déjà les fruits. De plus, nous pourrons connecter plus de pays en Europe au projet avec d'autres interconnexions.
Nos réserves de gaz naturel seront suffisantes pour nous et nos partenaires pendant au moins cent ans. Aujourd’hui, nous sommes, bien sûr, tournés vers l’avenir, un conseil consultatif sur l’énergie verte a été créé. Il n’y a que quatre pays et l’équipe est assez petite. Mais elle a le potentiel de s’agrandir. Non seulement les gouvernements, mais aussi les entreprises afficheront leur intérêt à participer à une initiative aussi importante.
Les institutions financières sont représentées aux réunions. La Banque mondiale, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures, la Banque asiatique de développement, la Société financière internationale et d’autres institutions financières sont avec nous. Nous espérons poursuivre notre coopération productive dans le domaine des énergies renouvelables.
Il existe une coopération fructueuse entre la SOCAR et le groupe BP. La Société pétrolière nationale et le groupe BP entretiennent des relations stratégiques depuis 30 ans. Ce sera le cas durant les 30 prochaines années.
En Azerbaïdjan, nous mettons en œuvre deux projets d'investissement avec les sociétés Masdar et ACWA Power dans le domaine de la production d'énergie solaire et éolienne. Leur capacité totale est de 470 mégawatts.
Nous allons créer une centrale énergétique d’une puissance de 240 mégawatts dans la région de Djabraïl, libérée de l’occupation. Nous économiserons des milliards de mètres cubes de gaz naturel dans les années à venir.
Les énergies renouvelables font partie de nos projets. Nous avons convenu et signé un mémorandum d’entente avec trois grandes sociétés énergétiques pour produire de l’énergie éolienne et solaire d’une puissance de 25 gigawatts à terre et en mer. C'est un énorme potentiel.
La planification des travaux relatifs à la pose d'un câble électrique sous la mer Noire revête une importance. Cela devrait être lié à la demande en Europe. Ainsi, nous verrons notre coopération potentielle sur le continent européen. Je suis sûr que la Roumanie et la Hongrie ne seront pas le dernier point de l’énergie verte.
Le potentiel de l’énergie verte de l’Azerbaïdjan est également disponible. Cela a déjà été confirmé.
Le potentiel de l’énergie éolienne seulement dans la mer Caspienne est de 157 gigawatts. Sur terre, le potentiel d’énergie éolienne et solaire constitue 27 gigawatts. Le potentiel d’énergie éolienne et solaire dans les zones que nous avons libérées de l’occupation deux ans avant à la suite de la Guerre patriotique est supérieur à 10 gigawatts. Nous avons également découvert un grand potentiel dans la République autonome du Nakhtchivan. Nous menons actuellement des négociations sur la construction d’une centrale solaire d’une puissance de 500 mégawatts.
Maintenant, nous avons déjà de bons dossiers de réalisations sur la distribution de gaz. Nous avons signé un accord sur l'énergie verte. Nous devrions créer la synergie entre le gaz naturel et les énergies renouvelables et la considérer comme un tout. Nous avons une forte volonté politique, et nous avons aussi une belle histoire réussie. Parce que jusqu'à présent, tous les projets que nous avons mis en œuvre conjointement dans différents formats avec différents pays, qu'il s'agisse de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, du gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzurum, du Corridor gazier méridional, ont tous réussi.
Je suis sûr que nos plans futurs pour accroître notre présence avec le gaz naturel sur le continent européen et nos projets futurs avec les énergies renouvelables seront également couronnés de succès. Pour cela, nous devons continuer le travail d'équipe, pour cela, nous devons continuer à nous soutenir mutuellement. Je suis sûr que la prochaine fois que nous nous rencontrerons à Bakou en février prochain, nous parlerons de nouvelles réalisations.
Merci de votre attention !

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Les réunions ont rassemblé de hauts représentants de la Commission européenne, de la Türkiye, de l’Italie, des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Géorgie, de la Hongrie, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Grèce, de l’Albanie, de la Moldavie, du Monténégro, de la Serbie, de l’Ukraine et de la Croatie.
Des sociétés énergétiques telles que SOCAR, BP, BOTAS, TANAP, TAP, TPAO, TAQA, Bulgargaz EAD, Bulgartransgaz, ICGB, Fluxys, ROMGAZ SA, SACE, Desfa, TotalEnergies, FGSZ Ltd, SNAM, Uniper, Petronas, ACWA Power, Masdar, Fortescue Future Industries, WindEurope, SolarPower Europe et Des institutions financières telles que la Banque mondiale, la Société financière internationale, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque européenne d’investissement, la Banque asiatique d’infrastructure pour les investissements, la Banque asiatique de développement et d’autres institutions ont également rejoint les réunions.
Les réunions se poursuivront par des sessions plénières sur les thèmes « La session ministérielle sur le Corridor gazier méridional et l’énergie verte », « Le Corridor gazier méridional : Élargir l’approvisionnement en gaz naturel abordable, stable et sûr » et « L’énergie verte : livraison de l’énergie éolienne de la mer Caspienne sur les marchés européens de l’énergie ».
Il est également prévu de tenir la première réunion du Comité directeur sur la mise en œuvre de « l’Accord de partenariat stratégique sur l’énergie verte entre les gouvernements azerbaïdjanais, géorgien, hongrois et roumain » dans le cadre du Conseil consultatif.

Chronique officielle 2023-02-03 12:40:00

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