Antonio Guterres s’engage à faire de 2023 une année pour la paix et pour l’action
Bakou, 20 décembre, AZERTAC
Lors d'une conférence de presse de fin d'année, le chef de l’Organisation des Nations Unies Antonio Guterres s’est engagé à faire de 2023 « une année pour la paix et pour l’action », appelant les dirigeants à intensifier leurs efforts dans la lutte contre le changement climatique. Il s’est dit convaincu de l’effet positif de solutions pratiques et d’une diplomatie discrète dans la résolution des conflits et le soutien aux pays en développement, selon le site officiel de l’ONU.
« Nous ne pouvons pas nous contenter d’accepter les choses telles qu’elles sont. Nous devons aux gens de trouver des solutions, de riposter et d’agir » a-t-il déclaré lors d’un discours marquant la fin de l’année 2022.
Pour illustrer cette conviction face, entre autres défis, au changement climatique, le Secrétaire général a demandé à tous les dirigeants d’intensifier leurs efforts au niveau des gouvernements, des entreprises, des villes et régions, de la société civile et de la finance afin d’accélérer le rythme du progrès.
Il a ainsi créé l’évènement en annonçant qu’il convoquera un Sommet sur l’Ambition Climatique en septembre 2023. « Son prix d’entrée n’est pas négociable : des solutions crédibles, sérieuses et nouvelles pour l’action climatique et la nature qui répondront à l’urgence de la crise climatique a-t-il insisté.
« Ce sera un sommet du bon sens. Sans exception ni compromis, où il n’y aura pas de place pour les reculades, l’écoblanchiment, l’esquive devant les responsabilités ni pour les ressassements des annonces des années précédentes » a-t-il martelé, précisant que la rencontre sera convoquée en parallèle à un rassemblement décisif de dirigeants mondiaux visant à accélérer l’action à mi-parcours des objectifs de développement durable.
En dressant le bilan des épreuves de 2022, le Secrétaire général a d’abord déploré que les divisions géopolitiques aient rendu de plus en plus difficile, parfois impossible, la résolution des problèmes mondiaux.
« Les pauvres s’appauvrissent » a-t-il résumé, stigmatisant la crise du cout de la vie, l’accroissement des inégalités et l’endettement insoutenable, « l’abime de l’insolvabilité et du défaut de paiement » auquel sont confrontés la plupart des pays en développement, en butte à une hausse vertigineuse de 35% des prix du service de la dette, la plus forte depuis des décennies.
Face à ces défis, le Secrétaire général a appelé à lutter contre la désillusion et à trouver de « vraies solutions, qui sans être parfaites, peuvent faire une vraie différence »
António Guterres a ainsi cité l’annonce, la nuit dernière de l’accord entre les délégués à la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité COP15 à Montréal sur un nouveau Cadre mondial pour la biodiversité qu’il considère comme l’amorce « d’un nouveau pacte de paix avec la nature et une étape importante pour une diplomatie déterminée ».
L’OCI condamne un énième acte de provocation consistant à bruler des exemplaires du Saint Coran
55 pays confrontés à une pénurie de personnel de santé liée à la Covid-19 (OMS)