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Réglage

France : Le parquet financier ouvre une enquête concernant Éric Ciotti

Bakou, 22 novembre, AZERTAC

Le député d'Alpes-Maritimes, candidat à la présidence de LR, fait l'objet d'une enquête préliminaire pour « détournement de fonds publics », indique l’Agence Anadolu.
Le Parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête préliminaire pour des soupçons de « détournements de fonds », suite à la publication d’articles selon lesquels l’ex-épouse d’Eric Ciotti aurait cumulé plusieurs emplois à l’Assemblée, à la mairie de Nice et au Conseil départemental.
Selon l'information rapportée par BFMTV et confirmée par le PNF, le député d'Alpes-Maritimes et candidat à la présidence du parti Les Républicains (LR) est dans le viseur de la justice, une semaine après la publication des informations du Canard Enchaîné.
« Le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire des chefs de détournement de fond public, abus de confiance et recel de ces infractions, visant à vérifier le bien-fondé des éléments parus dans la presse relatifs aux différents emplois de Caroline Magne », rapporte BFMTV, citant le PNF.
La semaine dernière, Le Canard enchaîné avait affirmé que l’ancienne épouse du député des Alpes-Maritimes avait cumulé plusieurs emplois auprès de son époux ou de ses alliés politiques. Elle aurait notamment officié en tant qu'attachée de presse de Christian Estrosi, maire de la ville de Nice et allié d'Éric Ciotti qui était alors son premier adjoint.
Le journal connu pour ses investigations avait également rapporté, qu'entre autres emplois qui auraient été cumulés, Caroline Magne était, en 2007, devenue l'attachée parlementaire d’Eric Ciotti après qu'il avait été élu à l’Assemblée nationale, l'ex-épouse du député cumulant notamment un emploi au Conseil départemental des Alpes-Maritimes, lorsque l'élu en avait pris la présidence, en 2008.
Pour sa part, Éric Ciotti a balayé toutes les accusations par un communiqué, soulignant que « le cumul d’activité n’a jamais dépassé quarante-quatre heures par semaine », et déclarant être « bassement attaqué » alors que l’élection pour la présidence des Républicains (LR) est prévu début décembre.
Le député d'Alpes-Maritimes a également souligné avoir employé son ex-épouse comme collaboratrice parlementaire « à temps très partiel » et « dans le strict respect des lois et règlements », ajoutant que son emploi « en circonscription » atteignait « 5 h 25 par semaine ».

 

Monde 2022-11-22 16:16:00