Bakou, 15 septembre, AZERTAC Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a affirmé qu’en sortant du joug de la pandémie de COVID-19, nous sommes davantage convaincus de la nécessité d’assurer la synergie humaine et la coopération entre les individus et les groupes, toutes religions, couleurs, langues et cultures confondues, et que nous sommes plus conscients de la Sagesse divine qui sous-tend l’unité de l’origine humaine, quelques soient les différences. Il a également salué les grands efforts déployés par les leaders religieux pendant cette pandémie, ainsi que les visions futures du Sommet à même de tracer une feuille de route permettant d’en redresser les répercussions, indique le site web de l’ICESCO.Ces propos relèvent de l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture du 7ème Sommet des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles, ayant débuté ce mercredi 14 septembre 2022 à Noursoultan, capitale de la République du Kazakhstan, sous la présidence de S.E. Kassym-Jomart Tokayev, Chef de la République, et en présence du Pape François du Vatican, du Grand Imam Dr Ahmed Al-Tayeb, Cheikh d’Al-Azhar Al-Charif, et de chefs religieux de haut niveau, afin de soutenir le développement spirituel et social de l’après-COVID-19, en se fondant sur le rôle des religions dans la promotion des valeurs de tolérance et de coexistence.Le Directeur général de l’ICESCO a déclaré que les chefs religieux ont déployé des efforts considérables lors de cette pandémie qui a affecté et coûté la vie à des millions de personnes dans le monde, grâce à des initiatives qui répondent à l’aspiration de l’humanité aux nobles préceptes religieux diffusant la tolérance et la sérénité des esprits. Il a ajouté que pour faire face aux défis de l’après-COVID-19, il appartient de faire preuve de sagesse, de tolérance, de calme, de modération et d’acceptation de la différence.Et de préciser qu’il convient de tirer parti des rares moments historiques dans la vie de toute génération et des expériences et approches accumulées après deux années de souffrance et d’efforts acharnés, et que la mise à profit de cette opportunité historique nous requiert suffisamment de courage et de crédibilité pour pouvoir répondre aux questions majeures et relever les défis qui nous interpellent sur notre prédisposition à intégrer le monde post-COVID en accordant au secteur sanitaire la place qui lui convient, et en édifiant un système éducatif plus solide face aux crise. Nous devons également, a-t-il ajouté, être conscients de la nécessité de préserver le système familial qui restera le noyaux indispensable à la continuité de la vie et à la prospérité des nations et des sociétés, et de consolider les capacités des jeunes afin qu’ils puissent étudier les sciences de demain et accéder aux technologies de l’intelligence artificielle et aux langues vivantes.Le Directeur général de l’ICESCO a, par ailleurs, indiqué que l’Organisation a lancé plusieurs initiatives prometteuses, dont notamment la tenue du Webinaire international sur le rôle des chefs religieux dans la lutte contre les crises, qui a permis l’adoption d’une déclaration internationale sur la solidarité éthique mondiale en temps de crise.Il a clôturé son allocution en saluant les efforts du Kazakhstan dans le renforcement des valeurs de coexistence, la gestion de la diversité culturelle et l’incarnation de la conscience civilisationnelle.Après l’allocution du Directeur général de l’ICESCO, M. Maulen Ashimbayev, Président du Sénat du Kazakhstan et modérateur de cette session du Sommet, a salué le rôle joué par l’ICESCO et le développement de sa nouvelle vision.