Bakou, 8 août, AZERTAC Les feux de forêt « les plus dévastateurs depuis 1961 » ont amené le Premier ministre provincial, Andrew Furey, à décréter l’état d’urgence, selon l’agence de presse Anadolu. Le Premier ministre de la province canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador (est), Andrew Furey, a décrété, dimanche, l’état d’urgence, à cause des feux de forêt « dévastateurs », ont rapporté plusieurs médias locaux.Il s’agit selon Furey, qui a fait cette annonce après avoir survolé en hélicoptère les secteurs les plus touchés, des « feux de forêt les plus dévastateurs à Terre-Neuve-et-Labrador depuis 1961 ».Le gouvernement provincial a tenu à préciser qu’aucun « danger immédiat » ne menace les zones résidentielles et les habitants mais la détérioration de la qualité de l’air générée par la fumée a suscité la prise de ces « mesures extraordinaires ».Au-delà des mesures prises au niveau de la province, les autorités fédérales ont annoncé, par la voie du ministre canadien de la Protection civile, Bill Blair, que des unités de l’armée seront envoyées en renfort pour aider les équipes sur place à cerner et à éteindre les feux.La province du Québec a dépêché, à son tour, neuf équipes de sapeurs-pompiers pour prêter main fort aux autorités locales pour tenter de maîtriser les feux qui se sont déclarés depuis près de deux semaines.Les vents assez forts qui soufflaient durant la fin de semaine n’ont pas arrangé la situation en attisant certains incendies qui commençaient à être maîtrisés par les équipes des sapeurs-pompiers.La ville de la province qui est actuellement la plus menacée est celle de Grand Falls-Windsor qui compte dix mille habitants. Les feux pourraient, selon les prévisions du gouvernement provincial se diriger vers le nord de la région, à une dizaine de kilomètres de cette ville.Sur les quatre feux de forêt qui faisaient encore rage, dimanche, un seul seulement était maîtrisé par les pompiers.Selon le ministère provincial des Pêches, de la Foresterie et de l’Agriculture, ce sont pas moins de 67 feux de forêt qui ont touché, depuis le début de l’année en cours, quelque 11 500 hectares.