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Visite du Premier ministre italien Mario Draghi en Türkiye

Ankara, 6 juillet, AZERTAC

Le Premier ministre italien, Mario Draghi, a déclaré que les efforts d'Ankara pour ouvrir un corridor céréalier en mer Noire sont louables, ajoutant qu'Ankara a un rôle central à jouer dans le plan des Nations unies (ONU) pour ce corridor.
Mario Draghi et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, ont animé mardi, au Complexe présidentiel d'Ankara, une conférence de presse conjointe en marge de la visite officielle du Premier ministre italien en Türkiye.
"Je voudrais exprimer notre grande estime pour les efforts de médiation de la Türkiye. En particulier, les efforts déployés pour lever l'embargo sur les céréales sont très admirables, a-t-il dit. Les engrais doivent également pouvoir passer librement. Les restrictions peuvent entraîner des catastrophes dans les pays les plus pauvres du monde. Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a parlé du plan sur lequel l'ONU travaille. La Türkiye joue un rôle central à cet égard. Mon espoir est que la Russie facilite cette initiative et ouvre la voie à de nouvelles négociations de paix."
Il a souligné que la Türkiye et l'Italie conjuguent leurs efforts en vue de parvenir à une solution négociée dans la guerre en Ukraine, notant que les deux pays recherchent une paix durable et stable qui soit acceptable pour le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
"La stabilité et la paix en Libye sont la priorité de l'Italie et de la Türkiye, a noté le Premier ministre italien. Nous avons convenu que nous devions faire tout notre possible pour rétablir la paix et la stabilité en Libye. Les deux pays ont les mêmes perspectives et les mêmes objectifs, ce qui permettra une coopération plus étroite. Nous avons convenu de travailler davantage sur cette voie."
Au sujet de l'attitude de la Grèce à l'égard des migrants irréguliers et de la mise en place d'un mécanisme conjoint entre la Türkiye et l'Italie concernant les migrants irréguliers, Mario Draghi a affirmé : "La gestion des migrations doit être humaine, équitable et efficace. Nous voyons ces individus dans nos mers, amenés par des bateaux. De ce point de vue, notre comportement est extraordinaire, nous sommes un pays très ouvert à cet égard, mais il y a quelque chose qui doit être compris. Une ouverture illimitée n'est pas possible. À un certain moment, le pays hôte ne peut plus supporter. Nous l'avons exprimé devant l'Union européenne. Nous l'avons exprimé lors de notre rencontre avec le président Erdogan et nous l'exprimerons certainement lorsque nous nous réunirons avec la Grèce. Nous avons essayé d'être le pays le moins discriminant et le plus ouvert possible, mais nous avons nos limites et nous les avons atteintes."
Arrivé mardi à Ankara, le Premier ministre italien effectue une visite officielle à l'invitation du président turc, Recep Tayyip Erdogan. (Anadolu)

Monde 2022-07-06 10:02:00