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Réglage

L'exploitation des ressources naturelles dans les territoires azerbaïdjanais occupés par l'Arménie devrait être au centre de l'attention des États

Bakou, 28 juillet, AZERTAC 

L'agression de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan dure depuis 30 ans. Au cours de cette période, la politique d’agression et d’occupation de l'Arménie s'est intensément reflétée dans ses activités illégales à divers niveaux. Les activités du gouvernement arménien visant à soutenir l'agression contre l'Azerbaïdjan, les tentatives de présenter des mensonges sans fondement à la communauté mondiale et les démarches effectuées pour mener des activités économiques illégales dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan font partie intégrante de cette politique agressive, a déclaré Samir Gourbanov, président du Conseil d'administration de l'Agence nationale pour la gestion des ressources minérales.
Selon lui, le régime d'occupation exploite sans pitié les minéraux, les métaux ferreux et non ferreux, les eaux minérales, ainsi que d'autres ressources en eau douce, les terres forestières des territoires occupés de l'Azerbaïdjan et y détruit systématiquement la flore et la faune.
« Selon les informations officielles, dans les territoires occupés il y a 163 gisements qui couvrent différents types de minéraux. Une grande partie des ressources minérales de l'Azerbaïdjan se trouve dans les territoires occupés. Les gisements d'or, d'argent, de cuivre, de molybdène, de mercure situés dans les régions de Kélbédjer, Latchine, Terter, Aghdam, les gisements de fer et de chrome dans celles de Djabraïl, Kelbédjer, Latchine, ainsi que d'autres gisements minéraux sont explorés et exploités illégalement et intensivement par l'Arménie », a-t-il dit.
Les revenus tirés de cette exploration illégale dans les territoires occupés constituent une base importante de la sécurité financière du régime d'occupation. Je tiens également à souligner que de nombreuses sociétés étrangères, notamment Vallex Group, Base Metals, GeoProMining, GoldStar et d'autres, ont été impliquées dans ce genre d’activités illégales, a ajouté Samir Gourbanov.
Notre gouvernement a pris des mesures systématiques pour attirer l'attention de la communauté mondiale sur les activités illégales menées par les forces armées arméniennes et leurs partenaires étrangers à l'intérieur des frontières de l'Azerbaïdjan. Ainsi, en 2016, le ministère des Affaires étrangères de la République d'Azerbaïdjan a publié un rapport spécial intitulé «Activités économiques illégales dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan». Il fournit des informations détaillées sur tous les aspects des activités économiques illégales. Le rapport présentait également des commentaires détaillés sur les conséquences de ces activités sur le plan du droit international. Le rapport met l'accent sur la violation des exigences de la Convention de Genève de 1949 pour la protection des personnes civiles en temps de guerre, de la IVe Convention de La Haye sur les lois et coutumes de la guerre sur terre et de nombreuses conventions internationales relatives aux droits de l'homme. Le Parquet général de la République d'Azerbaïdjan a ouvert des poursuites pénales contre des citoyens arméniens et étrangers engagés dans des activités commerciales illégales dans les territoires occupés, ainsi que franchissant illégalement les frontières nationales de l’Azerbaïdjan, et a mené des enquêtes et pris diverses mesures à leur encontre, conformément au droit pénal national.
Lorsqu'on parle d'activités illégales dans les territoires occupés, il est nécessaire de souligner l'impact systémique sur l'environnement, les écosystèmes, la flore et la faune de ces zones. J'ai récemment souligné que les occupants arméniens et leurs partenaires étrangers extraient intensivement des métaux non ferreux et ferreux, ainsi que de l'eau minérale et des minéraux communs dans les territoires azerbaïdjanais. Les ressources sont en fait extraites au-delà des volumes de production établis par la législation azerbaïdjanaise et les normes internationales, et aucune mesure n'est prise pour empêcher le rejet de déchets toxiques dans les réservoirs locaux et les rivières. Ceci, à son tour, conduit à la destruction des gisements minéraux et autres, à la dégradation de vastes étendues de terres, et à la forte diminution de la qualité des sources d'eau douce et potable. Un autre problème sur lequel il faut se concentrer est celui des graves dommages causés au réseau fluvial des territoires occupés. Selon les sources publiques et officielles, la construction de nombreuses petites centrales électriques sur les rivières locales par le régime illégal entraîne une forte baisse des niveaux d'eau dans les rivières et déclenche l'extinction massive d'espèces vivantes dans ces rivières.
Les incendies réguliers déclenchés délibérément par les forces armées arméniennes dans les territoires occupés sont également considérés comme un crime environnemental. En raison de ces incendies, de grandes parcelles de terre deviennent inutilisables, les riches terres forestières sont menacées d'extinction et la flore et la faune des terres brûlées sont tout simplement détruites.
« L'extraction impitoyable des ressources naturelles de l'Azerbaïdjan dans les territoires occupés, ainsi que la destruction délibérée et systématique de la nature, des spécimens endémiques, de la flore et de la faune des territoires occupés devrait être au centre de l'attention des États, des militants écologistes internationaux. Car, les problèmes environnementaux sont universels et ne se limitent pas aux frontières d'un État. Ces crimes et leurs conséquences devraient être évalués par la communauté mondiale, et les efforts internationaux pour les prévenir devraient être combinés avec les efforts de la République d'Azerbaïdjan. Les activités économiques illégales dans nos territoires occupés doivent faire l'objet d'une évaluation juridique dans le cadre des instances et mécanismes internationaux pertinents », a souligné Samir Gourbanov.

Environnement 2020-07-28 17:50:00